Palinodie
Contradiction, quand tu nous tiens
Après la rédaction de centaines de pages (si ce n'est plus), conclure en disant que finalement, à quoi bon y croire car tout est faux peut avoir un petit côté frustrant.
Autant pour l'auteur, que pour le lecteur, lésé qu'il se sentira. On dira aisément qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, me rétorquerez-vous. On peut donc renier ce qui a été dit précédemment, ou tout bonnement se rétracter. Il s'agissait de dire le contraire de ce que l'on avait dit auparavant, ce que l'on trouvait notamment dans les poèmes. Ou nier. D'où le petit côté légèrement fourbe. « Je l'ai dit, oui, mais... » 1690, pour l'origine
Comme à leurs habitudes, les empereurs étaient parfois un peu fantasques. Parlons de notre Empaleur Vald III, roumain, qui s'est amusé à empaler plus de 30 000 (chiffre non contractuel) fervents supporters de son rival . Les bougres ne sachant périr en silence, il n'était en mesure d'entendre ce que son domestique lui disait.
Ses paroles n'étaient donc tout bonnement pas... audibles. L'évolution de la langue étant ce qu'elle est, l'expression s'est transformée en palinodie, signifiant une chose que l'on ne peut comprendre à cause du brouhaha ambiant. |
Chante donc la palinodie |
Desmarests |
Sinon si tu t'arrêtes à la définition de Google :
Palinodie (nom féminin) : changement d'opinion.
Palinodie (nom féminin) : changement d'opinion.